La star hollywoodienne et le studio américain de cinéma sont parvenus à un accord à l’amiable au sujet du préjudice présumé entraîné par la sortie simultanée en salles et en streaming de Black Widow, dernier opus de l’univers Marvel.
Un arrangement financier et tout est pardonné. Entre Scarlett Johansson et Disney, l’heure est désormais aux échanges d’amabilité après des mois tension. Les deux parties ont en effet annoncé vendredi 1er octobre, avoir clos le différend qui les opposait à propos de la sortie de Black Widow.
Le film de superhéros avait été lancé début juillet en salles, mais également en ligne sur Disney+, plateforme de streaming appartenant à Disney, propriété de la franchise cinématographique américaine, Marvel. Au grand dam de Scarlett Johansson qui y tient le rôle principal.
L’actrice rémunérée seulement en fonction des résultats au box-office estimait notamment que ce lancement simultané violait les termes de son accord avec Disney et lui causait des manques à gagner. D’où sa décision d’attaquer la plateforme cinématographique en justice après avoir réclamé en vain 80 millions de dollars de frais de dédommagement.
Invectives et réconciliation
La plainte traduisant selon Disney, une attitude cupide de la part de Scarlett Johansson, avait donné lieu à des échanges d’une rare violence par médias interposés entre les deux parties. La maison-mère de Marvel avait insisté sur les 20 millions de dollars déjà versés à la star pour lui reprocher un manque de considération des ravages de la crise du Covid sur le secteur du septième art.
Les accusations mutuelles étaient telles que plusieurs observateurs ne voyaient plus les deux parties collaborer à nouveau. Mais l’avenir garde toujours une part de mystère. En témoignent les termes on ne peut plus réjouissants des communiqués publiés par l’actrice et le célèbre studio pour annoncer la fin de leur litige.
Une problématique entière
Le montant de l’accord qui vaut un tel retournement de situation a bien évidemment été gardé secret. Mais de nombreuses sources outre-Atlantique évoquent plusieurs dizaines de millions de dollars versés à Scarlett Johansson.
Reste que ce dénouement n’évacue pas la question sous-jacente de cette brouille, à savoir comment s’assurer d’une rémunération convenable pour les acteurs d’Hollywood à l’heure d’une certaine désaffection du public pour les salles de cinéma dont la crise du Coronavirus n’est qu’un élément accélérateur. Une situation qui pousse de plus en plus de studios à procéder à des sorties simultanées afin de maximiser les profits.