Togo : conflits autour du phosphate

manifestants

De nouvelles grèves ont éclaté au Togo concernant les conditions de travail pour l’exploitation des gisements de phosphate du pays.

A la mi aout, du 10 au 12, les ouvriers de la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT) se sont mobilisés. Ils sont ensuite entrés en gréve.

Les ouvriers de la SNPT réclament une hausse de leurs salaires. Ils souhaitent également que leur employeur leur fournisse les chaussures de sécurité et les tenues vestimentaires nécessaires à leur travail.

Au total, la SNPT emploi près de 1500 ouvriers.

Selon leur porte parole, Poro Egbohou, qui s’est exprimé devant des journalistes de l’AFP, « nous avons déclenché une nouvelle grève, parce que rien n’a bougé. Nous n’avons eu aucune discussion avec les premiers responsables de la société. Depuis mercredi, c’est le calme plat sur le site d’extraction de Hahatoé (environ 40 km au nord de Lomé) et de l’usine de traitement de Kpémé (40 km à l’est de Lomé) ».

« Nous sommes déterminés cette fois-ci à aller jusqu’au bout. Nous avons entamé les discussions depuis 2013 avec les responsables de la société autour de nos revendications. Les choses piétinent, nous n’avons rien de concret », conclue-t-il.

A suivre…

 

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