Près de 140000 emplois en décembre ont été supprimés aux Etats-Unis, ce qui indique clairement l’impact de la pandémie sur l’activité économique. Le taux de chômage s’est maintenu à 6,7%.
Le dernier rapport sur l’emploi de 2020, réalisé par le bureau de l’emploi « Labor Statistics » montre l’impact de la pandémie notamment la première baisse des embauches depuis le printemps dernier. Entre les conséquences humaines et économiques de la pandémie, cette tragédie qui durera bientôt un an a couté cher à tous les points de vue. Les économistes pensent que le nouveau président Joe Biden devrait accomplir deux missions principales : répondre aux besoins financiers immédiats et développer une solution à plus long terme qui favorise la croissance de l’emploi et protège les travailleurs les plus vulnérables à la privation de leurs droits.
Un rapport de la firme de recrutement de cadres et de coaching a révélé que les suppressions d’emplois prévues avaient augmenté de près de 20% en décembre sur une base mensuelle. Les économistes avaient prédit que l’aggravation des taux d’infection du Covid-19 pendant les mois d’hiver pourrait nuire à la reprise économique. Ainsi, le vaccin ne pourrait pas régler les problèmes aussi rapidement que l’on croit.
Le président Donald Trump a traité le marché boursier comme un baromètre pour son mandat et un indicateur du succès. Les économistes s’attendent à ce que le prédisent Biden voit la santé économique du pays sous un angle différent. Ils souhaitent également que Joe Biden donne la priorité au marché du travail. Ainsi, ils estiment que le plan de relance n’est pas suffisant pour relever l’économie et qu’un soutien budgétaire supplémentaire est nécessaire pour l’économie des Etats-Unis.
En France, les aides qui ont été attribuées par l’Etat pour faire face à la suppressions d’emplois étaient utiles. Cependant, des hommes politiques se sont opposés au versement des aides publiques aux grandes entreprises telles que Canal+, la filiale du groupe Vivendi dirigé par « Arnaud de Puyfontaine« . « Je suis totalement opposé aujourd’hui à ce que des entreprises qui ont versé des dividendes à des actionnaires (…) demandent, dans le même temps, des aides de l’État. Ils ne peuvent pas à la fois avoir le beurre et l’argent du beurre », a déclaré François Patriat