La semaine dernière, le darknet a tremblé. En effet, la plateforme « Black Hand » ( main noire en français), qui permettait d’acheter en ligne de manière intraçable et anonyme de nombreux produits illégaux, a été démantelé. A sa tête, une mère de famille de 28 ans.
Le darknet, la face cachée du Net
Qui n’a jamais entendu parler du darknet ? Partie immergée de l’iceberg, cet endroit permet à quiconque, un peu débrouillard, d’avoir accès à un internet beaucoup plus sordide. Armes, drogues et autres services sombres y sont disponibles. De plus, les internautes peuvent s’y rendre de manière totalement intraçable et anonyme. Aujourd’hui, ce réseau est utilisé par des milliers de personnes dans le monde, et on estime à 8000 le nombre de machines ouvertes (onion routers) dont 3000 cachés.
Mère de famille, elle administrait Black Hand
Selon les informations avancées par le journal du Figaro, « la plateforme Black Hand a été démantelée mardi 12 juin au terme d’une enquête de plus d’un an menée par une quarantaine d’enquêteurs de la DNRED. La plateforme était active depuis plus de deux ans sur le darknet. Non référencée sur les moteurs de recherche, elle comptait quelque 3.000 membres et plusieurs dizaines de vendeurs de produits illégaux, principalement des stupéfiants: héroïne, cocaïne, drogues de synthèses et cannabis. Les transactions s’effectuaient en monnaies virtuelles, cryptées et intraçables ». A la tête de l’administration de cette plateforme, une mère de famille âgée de 28 ans. Sans emploi, le gestion de Black Hand lui aurait rapporté plus de 10 000 euros par an.
Anouchka, (pseudonyme qu’elle utilisait sur la plateforme), a été placée en garde à vue le 15 juin dernier pour association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes et délits punis de cinq à dix ans d’emprisonnement.