Il est probable que le virus pourrait augmenter pendant les fêtes de la fin d’année tandis que les services hospitaliers sont saturés.
BFMTV a invité le 18 décembre Jean-François Delfraissy, un professeur spécialisé dans l’immunologie. Ce dernier a exprimé son inquiétude et a déclaré qu’il est possible que le virus parte en hausse à cause des fêtes de la fin d’année. « Notre avenir est en partie dans nos mains. « On est à la fois avec des fêtes qui sont très différentes des fêtes habituelles de fin d’année, et ensuite une troisième vague en janvier ou non, c’est nous qui le construisons dans les jours qui viennent« . Il a également indiqué qu’il est important de faire attention pour éviter la troisième vague. “Plus on fera attention, plus on a de chance d’éviter un phénomène de troisième vague dès la mi-janvier” a déclaré Jean-François Delfraissy.
Plusieurs spécialistes ont confirmé que le taux de reproduction estimé du virus va augmenter d’ici la fin d’année. « Dès les prochains jours, les hôpitaux pourraient avoir des difficultés à faire face car la pression va inexorablement augmenter autour de Noël. Le problème, c’est que les réas sont déjà en tension malgré des lits supplémentaires”, a expliqué Christian Rabaud, directeur de la commission médicale d’établissement du CHRU à Nancy, dans le JDD. De plus il est estimé qu’entre 3.500 et 5.000 lits de réanimation seraient occupés à partir de la 1 ère semaine de janvier et que le nombre de personnels sera réduit dans les hôpitaux (personnel et étudiants en vacances ou en congés).