Depuis une semaine, les problèmes judiciaires de Mélenchon et de ses proches ainsi que sa nouvelle kabbale anti-médias ne semblent pas plaire aux Français. Selon une baromètre Ipsos-Le Point, il perd onze places dans le top des personnalités politiques favorites des Français. Il est dorénavant 17e avec à 23% d’avis favorables, derrière Marion Maréchal (9e à 27% : +1 point) et Marine Le Pen (13e à 25% : +1 point).
En sept jours on l’a vu gesticuler devant des policiers impassibles, pousser des fonctionnaires puis s’en prendre à la presse, qualifiant les journalistes de Franceinfos d’abrutis, de menteurs et appelant à les pourrir.
Ce mercredi 24 octobre au Parlement européen à Strasbourg, il a déclaré à la presse : « Si moi, vous me détestez, je peux le comprendre car je vous le rends bien ». Il a également qualifié de « faussaires » l’équipe investigation de Radiofrance avant de préciser à propos d’éventuels rebondissements de l’affaire judiciaire : « Il y en aura. Nous sommes persécutés (…) beaucoup de nos amis sont très traumatisés ».
Le ton est encore monté quand une journaliste de Radio France l’a interrogé sur une possible présence à l’une de leurs émissions pour s’expliquer. Il lui a retorqué : « Des explications, vous pouvez toujours courir, vous n’êtes pas un commissariat. (…) Je ne débattrai avec aucun d’entre vous car vous êtes malveillants et des faussaires ».
Guy Lagache, le directeur des antennes du groupe de radio a déclaré a propos de la plainte déposé contre le député des Bouches-du-Rhône : « Nous avons saisi la justice parce que les propos tenus par Jean-Luc Mélenchon sont inacceptables. On ne peut pas laisser nos journalistes se faire attaquer de cette façon».