François Hollande aura fini par tuer le Parti Socialiste, dont l’avis de décès a été prononcé cette semaine par trois éléphants du Parti à la rose.
Le parti socialiste est bien mort et devrait peu à peu se diviser en deux : la partie réformiste qui rejoindra les rangs du parti d’Emmanuel macron, En Marche !, et la partie plus à gauche, qui pourrait se rapprocher de Jean-Luc Mélenchon et des Verts.
C’est le sens des déclarations faites par deux piliers du quinquennat de François Hollande, Manuel Valls et Stéphane Le Foll, ainsi que du premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis.
Stéphane Le Foll a ainsi expliqué aux journalistes du Parisien : «Je pense que c’est la fin d’un parti tel qu’il a vécu jusqu’ici. Il va falloir se réinventer. Il faudra y réfléchir après les législatives».
De son côté, Manuel Valls s’est voulu plus offensif, mais son constat est le même. «Nous avons une alliance avec les écologistes qui eux espèrent une alliance avec Mélenchon. Il y a des socialistes, qui au sein du Parti socialiste, espèrent aussi cette alliance. Qu’avons nous à faire ensemble? Plus rien!», a-t-il déclaré sur Europe 1.
Enfin, le numéro un du parti lui même, Jean-Christophe Cambadélis, a tiré le même bilan des élections présidentielles, sur RFI :
«Après le 18 juin, on fera le bilan de tout ça mais il est clair qu’il faudra une reconstruction voire une refondation du Parti socialiste. Le parti d’Épinay est mort et bien mort».