Le fondateur de Facebook est revenu pour la première fois sur les rumeurs autour de son projet de construction à Hawaï, d’un abri censé le prémunir de la fin du monde.
Avec une fortune personnelle estimée à plus de 200 milliards de dollars, Mark Zuckerberg, troisième richesse mondiale après Elon Musk et Jeff Bezos, peut sans doute tout se permettre. Y compris se faire construire un bunker anti-apocalypse dans sa résidence d’Hawaï ?
« Non, je pense que c’est juste un petit abri. C’est comme un sous-sol« , a rétorqué le PDG de Meta, maison-mère de Facebook, il y a quelques semaines au détour d’un échange à bâtons rompus avec Emily Chang, journaliste à Bloomberg, chez lui au lac Tahoe, à la lisière de la Californie et du Nevada.
« Un petit abri ? De quoi avez-vous peur ?« , lui a lancé la journaliste. Selon les explications de Zuckerberg, la propriété comprend une maison principale et un bureau annexe. L’espace en question, situé en sous-sol, sert principalement de zone de stockage et peut accessoirement pour autre chose.
Tel un film d’espionnage
« Appelez cela comme vous voulez. Un abri anti-ouragan ou autre chose« , a poursuivi celui qui représente une des figures les plus célèbres de la tech mondiale, minimisant les précédentes rumeurs sur ce projet immobilier hawaïen.
Les détails parus en décembre 2023, dans une enquête fleuve du magazine Wired, avaient en effet longuement fait parler. Autrement dit, un domaine de 567 hectares, pour un investissement estimé à 270 millions de dollars.
Il y figurait notamment selon le journal, « un abri souterrain doté de « ce qui semble être une porte anti-explosion » en métal et béton, une « trappe de secours accessible par échelle » et « ses propres réserves d’énergie et de nourriture ». De quoi se prémunir de différentes menaces.
Le plus fascinant concerne l’organisation quasi-militaire du chantier, d’après Wired. Chaque intervenant, du simple peintre au garde de sécurité, aurait en effet signé un accord de confidentialité afin de ne rien divulguer du projet.
Une tendance répandue ?
Mieux, les responsables auraient mis en place un système de cloisonnement digne des services secrets, où différentes équipes travaillent sur le même site sans jamais pouvoir échanger entre elles, chacune ignorant la nature exacte du travail des autres.
« Je pense que l’histoire a été complètement disproportionnée, comme si tout le ranch était une sorte de bunker apocalyptique, ce qui est totalement faux », a précisé Mark Zuckerberg à Bloomberg. Suffisant pour balayer les théories qui avaient émergé lors de la révélation de l’enquête de Wired ?
Difficile à dire. D’autant de cette tendance à la création d’un espace de sécurité ne serait pas isolée dans le microcosme des géants de la tech.
Selon le New York Post, Bill Gates aurait fait construire des installations souterraines sous chacune de ses résidences, tandis qu’Elon Musk alimenterait lui aussi les rumeurs avec ses propres bunkers.