Dans un tweet sur la procréation médicalement assisté (PMA), Agnès Thill députée de la majorité évoquait « un puissant lobby LGBT à l’Assemblée nationale ».
La République en marche (LREM) a déclaré mettre en garde pour la dernière fois la députée du groupe, Agnès Thill. Ce sont ses « excès » et ses « prises de positions publiques » qui ont déclenché la réaction de son organisation. Son allusion à l’existence d’un « lobby LGBT à l’Assemblée nationale » n’a pas du tout été appréciée.
A l’origine de l’affaire, un autre tweet, celui d’une député En Marche ! de Paris, Elise Fajgeles, qui proposait un débat à « un café citoyen sur l’ouverture de la PMA ». Toujours sur le réseau social, madame Thill a répondu : « Est ce s’informer’ s’il n’y a qu’une version donnée ? Nos juristes et experts auditionnés étaient partagés 50/50 sur le sujet, par exemple l’argument égalité en droit ne tient plus. L’objectivité est de mise, ou bien c’est de la propagande ». Madame Fajgeles lui a alors également répondu par un tweet : « Tu es la bienvenue pour débattre avec nous Agnès ! ». Il n’en fallait pas plus pour énerver cette dernière qui déclare alors : « Il y a un puissant lobby LGBT à l’Assemblée et l’Assemblée nationale n’est pas la France. Ici [dans sa circonscription], les avis sont tout autre ».
Philippe Grangeon patron par intérim de LREM et Gilles Le Gendre chef des députés ont condamnée « avec la plus grande fermeté » ces propos précisant que « les termes de ‘lobby LGBT’ relèvent d’une sémantique homophobe ». Alors que la députée a affirmé regretter que ses propos aient pus blesser, ses deux supérieurs ont à nouveau réagi déclarant : « Nous avons pris note des ‘regrets’ que tu as exprimés par la suite. Des excuses en bonne et due forme auraient été plus appropriées ».