Le prix Nobel de la Paix, Wided Bouchamaoui, a fait part de sa tristesse face à l’abandon dont son pays, la Tunisie, a été victime de la part de la communauté internationale, après la révolution de 2011.
Lors des révolutions arabes et en particulier de l’une des plus significatives, celle de la Tunisie, dont le peuple s’était soulevé contre le tyran Ben Ali, l’ensemble de la communauté internationale, de ses populations, de ses représentants politiques, médiatiques s’était montré solidaire du peuple tunisien.
Depuis, le pays semble avoir été livré à lui même, malgré de véritables atouts, comme l’a regretté Wided Bouchamaoui sur le plateau de Géopolitis :
« Malheureusement – je le dis avec beaucoup d’amertume – on s’attendait à beaucoup plus, dans le domaine économique ou politique. Je pense que la communauté internationale n’a pas été au rendez-vous pour aider la Tunisie comme il le fallait ».
Mais Wided Bouchamaoui n’est pas le genre à se laisser abattre. elle a ensuite donné les motifs de satisfaction et d’espoir concernant le peuple tunisien :
« Nous avons fait quelque chose d’extraordinaire. (…) La Tunisie a réussi parce qu’elle a une société civile impliquée, importante, des femmes émancipées (…), une jeunesse éduquée, ouverte (…) et des organisations syndicales et patronales historiques ».