Paris-Roubaix : le cyclisme en deuil

 

A peine débutée, la 116éme édition de Paris-Roubaix, grand événement de cyclisme, a connu un dramatique événement le dimanche 8 avril. Un de ses coureurs, Michael Goolaerts, a perdu la vie à l’âge de 23 ans, suite à un arrêt cardio-respiratoire. 

Tout avait pourtant bien commencé, et rien ne laissait présager le terrible incident survenu lors de cette 116éme édition de Paris-Roubaix. Comme chaque année, la très prestigieuse course créée par Théodore Vienne en 1896, réunie des cyclistes de diverses nationalités.

Michael Goolaerts, 23 ans, jeune cycliste flamand originaire de Lierre, se trouve dans le peloton lorsqu’il chute sur une descente. Le secteur où l’événement s’est produit est classé trois étoiles sur cinq, un parcours relativement soutenu. Le jeune Belge a été retrouvé inanimé sur le deuxième des vingt-neuf secteurs pavés de la « reine des classiques », près de Viesly, dans le Nord.

Après voir été pris en charge pendant plus d’une heure par les secours, Michael Goolaerts a été transporté en hélicoptère aux urgences de Lille, dans lesquelles il a été placé en soin intensif, et surveillait de très près par les équipes médicales. Mais quelques heures après son admission au CHU de Lilles, le jeune coureur est décédé à la suite de l’arrêt cardiaque qui avait provoqué son malaise plus tôt dans la journée.

Après l’émotion suscitée par la mort du cycliste, des questions se posent quant à la (non) réaction des autres coureurs. En effet, sur les nombreuses vidéos diffusées en direct pendant la course, force est de constater que la majorité des cyclistes, pour ne pas dire la totalité, ont continué leur course sans prêter attention à leur camarade, écroulé sur le sol.

Un comportement que Cédric Vasseur, ancien cycliste justifie ainsi : « Il est probable que la plupart des coureurs n’aient même pas vu la chute. Souvent on ne voit quasiment rien, on entend éventuellement, mais on n’a pas le temps de réaliser ».

Une autopsie du coureur devrait être pratiquée dans les prochains jours.

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.